Jalousie,

Il est un sentiment

Que je ne connais pas

Un tourment

Un trépas

Il me ronge

Il me broie

Quel est ce doute

Qui vit en moi

Cet étrange émoi

Que je sens en moi

Ne viens t’il pas

A cause de toi

Je le sens

Vivre et grandir

Il me dévore

Et m’envahi

Ce sentiment que je ne connaissais pas

Elle se présente à moi

Dans une robe rouge

Elle vibre et bouge

Je la reconnais

Cette jalousie

Françoise, 14 janvier 2004

Elle

Je donnerai tout

Pour être celle là

Je donnerai tout

Pour être à ton bras

Je gravirai des montagnes

Parcourrai les océans

Pour être elle

Pour être dans ton cœur

J’oublierai mon nom

J’oublierai mes couleurs

Pour vivre un instant

Dans son corps

Pour vibrer à nouveau

Pour vivre à nouveau

Pour aimer à nouveau

Juste par toi

J’inventerai un nouveau monde

Où tu serais roi

Où je serais reine

Où la terre ne serait pas ronde

Afin que je puisse toujours

Courir vers toi

Dans cet univers magique

D’amour et de joies

Mais elle c’est elle

Et moi c’est moi

Avec mon amour

Et elle sa jeunesse

Françoise, 14 janvier 2004

Milou,

Chaque matin tu es là

Tu m’accueilles frémissant

En remuant ta queue gaiement

Tes aboiements me disent bonjour

Et dans tes yeux je lis l’amour

Car même si tu es un chien

Tu n’es pas rien

Et moi gente dame

Aux cheveux blancs

Je t’accorde tout mon temps

N’ayant plus que toi

Car si la vie m’a apporté

Tant de choses

Il y a toi entre autres

Toujours de bonne humeur

Prêt à jouer et à promener

Avec complicité et enthousiasme

Tu trottines à mes côtés

Si tu pouvais parler

Tu pourrais me dire

Tout ce que tu as dans le cœur

Et pourtant tu te fais bien comprendre

Sans soucis, sans tracas

Juste le plaisir d’être là

Tu m’accompagnes

Dans nos derniers instants

Et quand l’heure sera venue

De nous dire adieu

C’est dans mon cœur

A jamais que je te garderai

Toi mon ami poilu

Toi mon dernier amour

Françoise, 14 janvier 2004

Ami,

Je lève mon verre à ta santé

A toi l’ami de toujours

Celui des bons et des mauvais jours

Celui qui jamais ne m’abandonne

Sur cette route monotone

Tu me tiens la main

Toi qui me connais si bien

D’un regard c’est certain

Souvent dans l’ombre

Tu veilles sur moi

Et si je trébuche

Tu calmes mes émois

Et si ce sentiment fort

Nous dépasse parfois

C’est au fond de nous

Qu’il s’endort

Pour tout cela

Et pour d’autres

Je te remercie d’exister

Et d’être mon ami

Françoise, 14 janvier 2004